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Saison 2025-2026, Saison 2026-2027
Type de cession : Pré-achat
Couverture géographique : A l'international, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Général a convoqué d'urgence au château un conseil de famille afin de décider des mesures à prendre pour éviter le scandale : sa sœur Ardèle, disgraciée et bossue, est tombée amoureuse du précepteur du jeune Toto. En attendant, il l'enferme à clef. Comme le lui fera remarquer son beau-frère, cela, situe une séquestration arbitraire, Ardèle étant majeure et fortunée. Pourquoi s'opposer avec tant d'énergie à ce qu'elle effeuille la marguerite ? Pourquoi se scandaliser parce qu'elle déclare aimer, elle qui est bossue et quadragénaire? Pourquoi tous sauf son neveu Nicolas tentent-ils de la persuader de renoncer à ce bonheur tardif comme si l'amour ne pouvait être que le privilège de la beauté ? Qui sont-ils donc, ces censeurs sévères? Du ménage à trois au Général coureur de jupons, les dérèglements passionnels de tous ces fantoches s’entrelacent avec une cocasserie parfois douloureuse et seuls les deux enfants, Toto dix ans et Marie-Christine, du même âge, témoins de ces désordres amoureux, s’amusent beaucoup en imitant les discours des adultes. Jean Anouilh n'épargne aucun des protagonistes d'Ardèle, pièce grinçante où- tout crie- la nostalgie de l'amour vrai... un amour qui n'existe pas. Ou qui, s'il existe, ne résiste pas à l'usure de la vie : Anouilh le pessimiste le démontre. Ardèle ou la Marguerite connut un très grand succès, et la critique pour une fois fut unanime : « Seul Jean Anouilh pouvait réussir dans un registre vaudevillesque, dans un étourdissant rythme comique, au milieu d’une cascade de drôleries par un enchaînement de situations bouffonnes, un entrelacs de répliques irrésistibles, cette satire désespérée, ce procès furieux de l’Amour. » Jean-Jacques Gautier, Le Figaro, 4 novembre 1948. *pièce grinçante : suggère à la fois que l’œuvre relève du genre comique et que l’ordre de la comédie y est perverti.